Nouvelles éditions de livres anciens

Les filles du Régent : Tome II

Les filles du Régent - Tomme II

Par Édouard de Barthélemy.

À la mort de Louis XIV en 1715, son neveu Philippe, duc d’Orléans (1674-1723), devient régent du royaume. Il avait épousé Françoise-Marie de Bourbon, fille légitimée de Louis XIV, et en avait eu sept enfants, dont six filles. En traçant leurs destins dans ces deux volumes, Édouard de Barthélemy, grâce aux riches documents derrière lesquels il s’abrite, met en pleine lumière un côté bien incomplètement connu de l’histoire intime des familles régnantes au dix-huitième siècle.

La duchesse de Berry, dont l’impétueux caractère explique les écarts les plus extraordinaires ; l’abbesse de Chelles, originale, fantasque, mais pieuse et sincèrement vouée à son état ; la princesse de Modène, qui dut ses éclats à une déplorable éducation, complétée par la dureté du beau-père auquel elle fut littéralement livrée ; la reine d’Espagne, dont la tête n’était vraiment pas assez saine pour qu’on pût lui reprocher sérieusement ses excentricités ; la princesse de Conti, belle et aimable femme, enlevée à la fleur de l’âge ; et Mademoiselle de Beaujolais, gracieuse et chaste figure qui repose dans un milieu si désordonné.

Ce volume en deux tomes est augmenté de plusieurs généalogies et d’une quinzaine d’illustrations.

Le deuxième tome contient :

  • la seconde partie de la biographie de la troisième fille du Régent, Charlotte-Aglaë, mademoiselle de Valois, princesse puis duchesse de Modène.
  • la biographie de sa quatrième fille, Louise-Elisabeth, Mademoiselle de Montpensier puis reine d’Espagne,
  • la biographie de sa cinquième fille, Philippine-Elisabeth d’Orléans, Mademoiselle de Beaujolais,
  • celle de sa dernière fille, Louise-Diane, Mademoiselle de Chartres, princesse de Conti,
  • et un rapide aperçu de la vie de leur frère unique, Louis, duc d’Orléans.

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Informations

290pages.

Date de parution : mars 2025.

Dimensions : 13,32 x 20,34 cm.

Poids : 404 grammes.

Format : broché.

ISBN : 978-2-494653-47-4.

À propos de l'auteur

Édouard de Barthélemy, historien, né en 1830 à Angers et mort en 1888 à Paris, membre de la section d'archéologie du CTHS, ancien auditeur au Conseil du sceau des titres et membre du Conseil général de la Marne, membre de nombreuses sociétés savantes dont la Société nationale des antiquaires de France, a écrit de nombreux ouvrages en particulier sur la noblesse et sur la Marne.

Érudit, il est membre titulaire ou résidant de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, membre correspondant de l’Académie nationale de Reims, et de nombreuses sociétés savantes. Historien prolifique, Édouard de Barthélemy étudie particulièrement la ville et le diocèse de Châlons-sur-Marne et les églises Saint-Étienne, Notre-Dame-en-Vaux et Notre-Dame de l'Épine.

Il est le frère d'Anatole de Barthélémy, autre historien reconnu. Suivant à son tour une carrière administrative, il devient secrétaire de son père, puis attaché au cabinet du préfet de la Marne, En 1855, il est nommé conseiller de préfecture des Pyrénées Orientales, puis en 1857, auditeur au Conseil d'État. Il est secrétaire au Conseil du sceau des titres de 1859 à 1870. En 1868, il succède à son père comme maire de Courmelois (Marne) et le reste jusqu'à sa mort. De 1870 à 1883, il représente le canton de Verzy au conseil général de la Marne.

Le mot de l'éditeur

Ayant ré-édité deux titres de cet auteur, et ces deux rééditions ayant trouvé un très bon accueil auprès de leurs lecteurs, je me suis intéressé à cet ouvrage car il correspondait à plusieurs de mes centres d'intérêts comme "micro-éditeurs" : des biographies, de femmes importantes à leur époque, et au XVIIIe siècle.

La lecture des premiers chapitres m'a convaincu : la richesse des détails historiques, le soin apporté aux portraits, la restitution vivante ces princesses françaises. Le style est clair et érudit, ce qui en fait une lecture accessible à ceux passionnés par l'Histoire. De plus, l'aspect humanisant des récits, qui montre les dilemmes personnels derrière les devoirs politiques, ne laisse pas le lecteur indifférent au sort de chacune de ces princesses.