Quelles sont les modifications apportées aux textes ?
Par , le 9 avril 2023.
Les nouvelles éditions que je propose veillent à respecter au mieux les textes originaux. Cependant, il ne s’agit pas d’une reproduction exacte, à l’identique. J’applique en effet aux textes que je rééditent des modifications très minimes. Les deux règles qui guident le choix des modifications à apporter ou non à l’œuvre originale sont :
- Respect du texte et de son sens, tels que voulus par l’auteur, de son esprit. Cette règle est primordiale et prime sur toute autre,
- Amélioration du confort de lecture et de la mise en page.
Dans l’immense majorité des cas, ces deux règles sont conciliables et n’entrent pas en conflit. Ainsi, la nouvelle mise en page (changement de la police, du format de la page, nombre de mots par ligne, de lignes par page, largeur des marges…) est conforme aux règles de typographie modernes auxquels vos yeux et votre cerveau sont habitués, ce qui apporte un gain de confort de lecture très appréciable.
Les principales modifications apportées au texte sont :
- corrections des fautes de typographie/mise au niveau des pratiques actuelles (publications scientifiques, règles de typographie de l’imprimerie nationale). Ainsi, exemple d’une règle parmi beaucoup d’autres : les siècles sont mis en petites majuscules, mais les numéros des rois en grandes majuscules (xiiie siècle, Louis XIII).
- correction des fautes d’orthographe ou d’accord : parfois dues aux erreurs du typographe de l’original, ou de l’auteur, je n’ai pas encore rencontré d’ouvrage qui en soit exempt (j’en vois aussi parfois dans les meilleurs publications contemporaines). Attention, je ne modernise pas le texte, il ne s’agit pas des archaïsmes qui restent intacts.
- L’accentuation actuelle est rétablie. Au xixe siècle, surtout dans la première moitié, certains usages en la matière étaient différents de ceux que nous connaissons. Rétablir les accents conformément à l’usage actuel ne change pas le sens du texte mais en améliore sensiblement sa lecture.
- La ponctuation est parfois modifiée lorsqu’elle ne correspond plus aux usages actuels. Cela reste toutefois assez limité, là encore, dans le seul but de faciliter la lecture.
- Développement des abréviations : cela concerne en particulier les notes de bas de pages, parfois extrêmement abrégées, ce qui nuit parfois à leur compréhension. Les développer ne change ni leur sens ni l’esprit du texte.
- J’intègre dans le corps du texte de la façon la plus transparente possible les addenda et corrigenda apportés par l’auteur. Mais je ne corrige pas les autres erreurs non identifiées dans le livre même, ce n’est pas mon rôle ici (on peux imaginer dans le futur les indiquer par exemple sur ce site).
Tout ceci contribue très largement à un plus grand confort de lecture sans changer aucunement le sens et l’esprit du texte. Rien n’est retiré, rien n’est ajouté, rien n’est modifié ni reformulé. Nous pouvons éventuellement ajouter très ponctuellement quelques notes d’édition lorsqu’elles sont nécessaires à la compréhension du texte, mais elles sont alors clairement identifiées comme telles.
La nouvelle mise en page permet aussi de réduire très sensiblement le nombre de pages, qui détermine en grande partie le prix final du livre : la plupart du temps, sans sacrifier à l’équilibre de la page et tout en gardant un texte suffisamment aéré (la densité de mots sur une page de ces rééditions est inférieure à celles des publications comparables actuelles) le nombre de pages diminue de 25 à 40%, le prix final s’en ressent à la même hauteur. Comme la marge “éditeur” de chacune de ces rééditions est minime et ne sert qu’à couvrir les frais engendrés, le prix final est souvent divisé par deux ou plus par rapport à ce que coûterait un fac-similé de l’édition originale.
Je profite de la nouvelle édition pour apporter des éléments nouveau et surtout utiles à l’ouvrage sans en changer le texte ni le sens :
- Des cartes permettant de replacer les évènements ou lieux dans leur contexte géographique (ce sont des cartes de ma composition ou inspirées de cartes libres de droits).
- Une bibliographie actualisée. Malheureusement je ne peux le faire systématiquement, car c’est un très gros travail qui parfois dépasse mes compétences d’historien amateur et passionné. Je m’engage cependant à mettre sur ce site toute bibliographie sérieuse que vous pourriez me communiquer, pourvu qu’elle soit le fruit de votre travail et que vous me donniez explicitement le droit de la mettre en ligne.
- Des illustrations. Il peut s’agir de reproductions de portraits, de gravures, de dessins. les originaux doivent être libres de droits, et cela m’occasionne souvent beaucoup de travail de graphisme pour les rendre imprimable en noir et blanc avec une qualité correcte, mais je n’hésite pas à le faire si j’estime que cela en vaut la peine.
- Une table des matières. Même si cela semble aller de soi, certains ouvrages en sont dépourvus.
- Des index de noms de personnes ou de lieux. Pour certains livres comme les prosopographies ou études généalogiques ou topographiques, c’est tout simplement indispensable et très précieux.
- Des arbres généalogiques suivant les éventuelles généalogies indiquées dans l’ouvrage original.
- Etc.
Au final, toutes ces modifications respectent le texte original, et, tout en permettant d’atteindre le but initial, qui est d’améliorer la lisibilité et d’augmenter le confort de lecture du livre, apportent deux nouveaux avantages à ces rééditions : un prix très inférieur à celui d’éventuels fac-similés moins bien imprimés et lisibles, ou même des autres livres comparables sur le marché, et l’ajout de nouveaux éléments (cartes, index, bibliographies) permettant une meilleure compréhension et utilisation du contenu original du livre.